• « Le climat affecte le paysage, mais le paysage fait aussi le climat : les échanges à la surface des sols et des plantes conditionnent ce qui se passe dans l’atmosphère. »

  • Entretien avec Yves Brunet

  • Fanny Léglise

Yves Brunet est ingénieur agronome et mécanicien des fluides. Directeur de recherche à l’INRAE (institut de recherche public œuvrant pour un développement cohérent et durable de l'agriculture, l'alimentation et l’environnement), il travaille dans le domaine de la physique de l’environnement et la micrométéorologie. Ses recherches font le lien entre l’écologie, les mouvements de l’atmosphère et les microclimats. Après avoir visité l’exposition Nouvelles saisons, autoportraits d’un territoire à arc en rêve, il porte son regard sur l’importance du climat dans la définition du territoire de la Gironde, notamment ses aspects paysagers et environnementaux. Des éléments présents dans nombre de contributions de l’exposition comme dans Les pièces de la forêt, présentée dans la galerie blanche en 2024-2025.

Fanny Léglise. Quelles sont les caractéristiques du climat girondin et de son territoire ?

Yves Brunet. La Gironde est sous un climat océanique altéré. « Océanique », parce que les hivers y sont doux, avec peu de jours de gel d’hiver et des températures rarement fortement négatives. Les étés sont chauds sans être torrides. La direction préférentielle des vents entre sud-ouest et nord-ouest apporte un air océanique. La pluviométrie est relativement abondante1. « Altéré », pour deux raisons : le département peut connaître des températures relativement fortes avec un nombre d’heures d’ensoleillement2 élevé pour une région non méditerranéenne. La façade atlantique est linéaire et perpendiculaire aux vents dominants, avec un gradient ouest-est de température, humidité et précipitations. La frange littorale est bien ensoleillée mais plus fraîche et humide, et l’on observe une « continentalisation » progressive en allant vers l’est. C’est une région particulièrement exposée aux risques d’incendie, avec la présence de combustible forestier et des sécheresses estivales fréquentes.

La tapisserie de l’architecte-artiste Rachel Rouzaud, représentant les feux de forêts en Gironde en 2022. / The tapestry by architect-artist Rachel Rouzaud, representing the forest fires in Gironde in 2022.
La tapisserie de l’architecte-artiste Rachel Rouzaud, représentant les feux de forêts en Gironde en 2022. / The tapestry by architect-artist Rachel Rouzaud, representing the forest fires in Gironde in 2022. / © Rodolphe Escher

La Gironde est peu affectée par le relief et possède un réseau hydrographique dense. Elle est très exposée à l’augmentation des températures due au dérèglement climatique. Si la régionalisation des prévisions concernant ce dernier reste compliquée à établir, quelques grandes tendances se dégagent, que l’on peut retrouver sur le site de AclimaTerra3. Deux rapports ont ainsi été publiés en 20134 et 20185 concernant le devenir de l’Aquitaine.

FL. Parmi les contributions de Nouvelles saisons, les architectes de l’agence cdlt ont exposé un pluviomètre associé à une édition consacrée aux nuages aquitains. Ils nous engageaient à réfléchir à ce qui nous relie toutes et tous : l’atmosphère. Qu’est-ce que cela vous évoque, en tant que micrométéorologue, que le climat puisse devenir un sujet d’entrée d’une exposition d’architecture ?

YB. En architecture, en urbanisme et en paysage, beaucoup d’éléments entrent en relation avec la circulation des eaux, l’ombrage, la végétation, le confort thermique. J’imagine que l’on ne construit pas les mêmes choses dans le climat d’ici, dans celui du nord de la France ou en montagne… Je trouve très logique que l’on s’en occupe. Il me semble que cette rencontre entre disciplines est récente, elle n’était pas formulée auparavant de façon aussi prégnante. L’échelle qui a été choisie dans Nouvelles saisons, celle de la Gironde, c'est une échelle « intermédiaire » en termes climatiques. En météo, on parle ainsi de l'échelle « sub-régionale », ou « subméso » (quelques dizaines de kilomètres). À échelle encore plus fine, on parle aussi de « l’échelle du paysage » : c’est l’échelle perceptible au regard, celle des aménagements, de l’agriculture, de la gestion des territoires. Elle a ainsi beaucoup de sens.

Croquis du pluviomètre / rain gauge sketch.
Croquis du pluviomètre / rain gauge sketch. / © cdlt.
Le pluviomètre en pierre locale, installé dans la grande galerie par cdlt. / The rain gauge made of local stone, installed in the main gallery by cdlt.
Le pluviomètre en pierre locale, installé dans la grande galerie par cdlt. / The rain gauge made of local stone, installed in the main gallery by cdlt. / © Emmanuelle Maura - arc en rêve.

FL. Sur quoi portent vos recherches et comment peuvent-elles se relier à ce qui intéresse les acteurs de la fabrique de la ville ?

YB. Je suis micrométéorologue, j’étudie ce qui détermine le temps qu’il fait dans des laps de temps courts, localement ou régionalement. Ceci me différencie des climatologues, qui travaillent sur de longues séries d’années, et a fortiori des paléoclimatologues qui s’intéressent aux cernes des bois ou aux pollens fossilisés pour parvenir à comprendre des échelles de temps encore plus longues. Pour comprendre la différence entre climat et météorologie, regardez votre armoire : l’ensemble des vêtements qui la composent reflète le climat local, et ce que vous portez aujourd’hui, c’est la météo qui le détermine.

En amont de la problématique urbaine, nous nous sommes intéressés, avec des collègues de Météo France, à l’impact de l’occupation du sol – notamment la présence de forêt – sur l’ennuagement6. Une étude hollandaise réalisée à partir de dix ans de données satellitaires sur la forêt des Landes7 a montré qu’en condition estivale se produit souvent un ennuagement significatif (petits cumulus de beau temps) au-dessus de la forêt – il épouse la forme du massif landais –, à l’exception de la bande littorale. Cette étude s’étend sur les cinq années précédant la tempête Klaus de 2009 et les cinq années suivantes : on observe une diminution très nette de l’ennuagement après la chute d’environ la moitié des arbres au cœur de la forêt. Ainsi, une tempête n’est pas « seulement » une affaire d’arbres qui tombent, elle a une incidence à plus long terme sur le climat local.

Nous avons pu reproduire ces phénomènes à partir de simulations numériques, avec les moyens de modélisation actuels8. Nous avons alors mis en place des simulations en formulant des hypothèses sur l’occupation du sol : que se passerait-il si l’on remplaçait la forêt des Landes par 0 % de forêt, ou 20 %, etc., jusqu’à 100 % ? Les résultats sont tels qu’avec moins de 30–40 % de forêt, on n’a que peu d’impact sur l’ennuagement ; à partir de 40 %, on a un effet net, à chaque fois que l'on « ajoute » des arbres, sur l’apparition de nuages comme sur leur épaisseur ; au-delà de 70–80 %, on n'a plus guère d'effet. Autrement dit, dans une forêt comme celle des Landes, de densité intermédiaire (environ une moitié d’arbres et une moitié de cultures), la réaction du climat local à la déforestation ou à l’afforestation est très sensible.

À travers la photographie, l’artiste Christophe Doucet transforme les marquages d’arbres en forêt (traces de peinture et bandes plastique) en signes, qui évoquent tout à la fois sacralité et violence. / Through photography, artist Christophe Doucet transforms markings on trees in the forest (traces of paint and plastic strips) into signs that evoke both sacredness and violence.
À travers la photographie, l’artiste Christophe Doucet transforme les marquages d’arbres en forêt (traces de peinture et bandes plastique) en signes, qui évoquent tout à la fois sacralité et violence. / Through photography, artist Christophe Doucet transforms markings on trees in the forest (traces of paint and plastic strips) into signs that evoke both sacredness and violence. / © Emmanuelle Maura - arc en rêve

FL. Est-ce que cela veut dire qu’un cycle vertueux se met en place : les nuages stationneraient au-dessus des espaces boisés, qui bénéficieraient de meilleures précipitations, et pousseraient ainsi mieux ?

YB. Il y a une auto-limitation à ce phénomène, liée à l’absorption du rayonnement par la forêt. Comme cette dernière possède un albédo9 plus faible que les cultures, elle absorbe mieux le rayonnement solaire et ce surplus participe à générer des courants ascendants dits « convectifs », transportant de l’humidité jusqu’à une altitude où elle peut condenser. Mais lorsque les nuages se sont accumulés, ils réduisent la quantité de rayonnement arrivant au sol : le moteur de la convection est affaibli, cela crée une régulation du mécanisme d’ennuagement.

Par ailleurs, nous n’avons pour l’instant considéré que des nuages de beau temps. Pour pousser plus loin, il faudrait s’intéresser aux précipitations et anticiper la formation de pluies dans différents contextes paysagers. Tout ceci n’est pour le moment qu’un modèle théorique. Mais de plus en plus de chercheurs travaillent à ces échelles plus petites que celles de la météorologie « classique » : certains se focalisent sur les microclimats urbains, d’autres analysent par exemple, sur des échelles de quelques dizaines ou centaines de mètres, les microclimats générés par des haies en bordure de parcelles agricoles, ou par la topographie du paysage (vallées, collines…).

Images tirées de la publication intitulée Une lecture des nuages, éditée par cdlt pour l’exposition Nouvelles saisons. / Pictures taken from the publication entitled Une lecture des nuages, published by cdlt for the exhibition Nouvelles saisons.
Images tirées de la publication intitulée Une lecture des nuages, éditée par cdlt pour l’exposition Nouvelles saisons. / Pictures taken from the publication entitled Une lecture des nuages, published by cdlt for the exhibition Nouvelles saisons. / © cdlt

FL. Qu’est-ce que vos recherches nous apprennent sur les relations entre la couverture des sols et l’atmosphère ?

YB. Certains éléments du paysage influencent le climat de façon très localisée. Au petit matin, on peut dans certaines conditions deviner la présence des cours d’eau, notamment la Garonne et ses affluents, par des bandes de brouillard. À l’INRAE, nous avons travaillé sur le cas particulier de la vallée du Ciron, qui rejoint la Garonne en aval de Langon. Cette vallée possède des caractéristiques écologiques singulières pour notre latitude et altitude, avec la présence de longue date d’une hêtraie : dans les conditions « normales », cette essence d’arbres pousse soit plus au nord, soit plus au sud en altitude. Son existence dans la vallée du Ciron s’explique par la présence de « gorges » – le terme est à relativiser, elles n’ont qu’une dizaine de mètres de profondeur. La cinquantaine de capteurs de température et d’humidité que nous y avons disposés a montré que cette différence d’altimétrie est suffisante pour créer 3 à 4 degrés d’écart de température entre le bas de la vallée et le plateau. Il y fait moins froid en hiver, moins chaud en été10. Cet effet « tampon » naturel de la forêt est exacerbé par la topographie, qui crée localement des conditions similaires à celles que l'on retrouve habituellement à 700 mètres d’altitude. Cette hêtraie témoigne de l’existence d’un « refuge climatique », très local.

Images issues de l’exposition Les pièces de la forêt (2024-2025), représentant l’installation dans la galerie blanche, le triangle de la forêt des Landes de Gascogne et un repérage dans la vallée du Ciron. / Pictures from the exhibition Forest Parts (2024-2025), showing the installation in the white gallery, the triangle of the Landes de Gascogne forest, and a location scout in the Ciron valley.
Images issues de l’exposition Les pièces de la forêt (2024-2025), représentant l’installation dans la galerie blanche, le triangle de la forêt des Landes de Gascogne et un repérage dans la vallée du Ciron. / Pictures from the exhibition Forest Parts (2024-2025), showing the installation in the white gallery, the triangle of the Landes de Gascogne forest, and a location scout in the Ciron valley. / © Rodolphe Escher

De manière plus générale, nous essayons de définir l'échelle à partir de laquelle l’occupation sol agit sur la « couche limite », c'est-à-dire sur les deux premiers kilomètres de l’atmosphère. Il faut en effet une taille minimale de forêt, ou d’hétérogénéité dans le paysage, pour avoir un impact sur l’ennuagement. L’existence d’un projet de grande ferme photovoltaïque (de l’ordre de 3x3 kilomètres dans sa version originale) près de Saucats a fait s’interroger les viticulteurs voisins sur la possibilité d’effets sur le microclimat, et notamment l’ennuagement. Il n’y a pas actuellement de réponse « clé en main » à cette dernière question, tout ce que l’on peut dire, c’est qu’une zone de moins de 10 kilomètres de côté, dans le sens du vent, a peu de chances d’affecter la formation de nuages.

FL. Est-ce que la nature des sols de nos villes conditionne l’ennuagement, et, de ce fait, le climat ?

YB. Les nuages se forment grâce à la présence d'eau en surface et à un mécanisme qui permet l'ascension de la vapeur d’eau (convection thermique, présence de vent, turbulence). En ville, c’est souvent l’eau en surface qui manque, les sols sont en grande partie imperméables et l’eau est évacuée par différents réseaux. La végétation joue un peu ce rôle d’alimentation en eau de l’atmosphère, par la transpiration des feuilles, mais l’effet est assez limité : les villes présentent souvent un « îlot de chaleur », en raison de la forte absorption du rayonnement par les matériaux urbains et de leur inertie, et de la faible part de ce rayonnement utilisé par l’évapotranspiration. Cet îlot est avant tout un phénomène nocturne. Dans les années 1970, quand les premiers satellites infrarouges capables de mesurer la température en surface sont apparus, on a vu les villes ressortir sur les images nocturnes. Elles absorbent la chaleur diurne pour la restituer de nuit.

À Nantes, l’École nationale supérieure d’architecture et l’École centrale11, de même qu’à Toulouse le Centre national de recherches météorologiques, s’intéressent à la micro-climatologie urbaine, notamment autour de la thermique du bâtiment et du microclimat des rues. Les chercheurs appliquent des modèles issus de la mécanique des fluides pour étudier les effets des arbres dans une rue, sur le microclimat et sur la pollution due aux voitures. On sait que la végétation capte les polluants, mais l'effet sur la qualité de l’air dépend de la disposition des arbres. Dans une « rue canyon », c'est-à-dire rectiligne avec des immeubles hauts, à partir d'un certain taux de couverture des arbres, les gaz générés par les pots d'échappement peuvent être piégés sous la végétation et entraîner une augmentation de pollution pour le piéton.

À l’INRAE, nous nous intéressons aussi aux microclimats urbains à toutes les échelles : celle du piéton avec l’ombrage de l’arbre, celle de la rue avec un alignement d'arbres, celle de l’îlot, du quartier, de la ville, de l’agglomération. Plus on analyse une grande échelle, plus l’on constate des effets sur l’atmosphère. Il y a vraiment un lien entre les deux. D’autres études essayent de quantifier le lien entre pourcentage d'espaces verts et microclimats des rues.

L’artiste Pierre-Lin Renié a exposé un ciel d’été à Bordeaux (Ciel Bleu) et Relevés, composé de trente images prises en posant un scanner sur le sol de la forêt de Labouheyre dans les Landes. / The artist Pierre-Lin Renié exhibited a summer sky in Bordeaux (Ciel Bleu) and Relevés, composed of thirty images taken by placing a scanner on the ground in the Labouheyre forest in the Landes region.
L’artiste Pierre-Lin Renié a exposé un ciel d’été à Bordeaux (Ciel Bleu) et Relevés, composé de trente images prises en posant un scanner sur le sol de la forêt de Labouheyre dans les Landes. / The artist Pierre-Lin Renié exhibited a summer sky in Bordeaux (Ciel Bleu) and Relevés, composed of thirty images taken by placing a scanner on the ground in the Labouheyre forest in the Landes region. / © Emmanuelle Maura - arc en rêve

FL. Une augmentation de la quantité d’îlots de fraîcheur pourrait-elle avoir un effet démultiplié à plus grande échelle ?

YB. À l’échelle d’une ville, et pour une fraction donnée de surface occupée par la végétation, on peut se demander quel est l’impact de sa répartition spatiale : par exemple, l’effet rafraîchissant sera-t-il plus important avec plein de jardinets, beaucoup de petits parcs, seulement quelques grands parcs ? Ce point fait l’objet de recherches actives et nous n’avons pas encore de conclusion très nette. On sait seulement qu’un îlot d’une surface donnée a un certain rayon d’action. Une zone végétalisée de diamètre L affecte le microclimat le long d’une distance extérieure de l’ordre de L avec une variation assez rapide de la température et de l’humidité, qui s’amenuise de façon exponentielle. Un parc de 100 mètres de long n’aura plus d’effet significatif sur le microclimat 100 ou 200 mètres plus loin.

En travaillant sur l’impact des arbres sur le climat, on peut mieux réfléchir à l’aménagement du territoire, à sa gestion pour favoriser par exemple une diminution de l’effet d’îlot de chaleur. Le type d’études mentionné plus haut conduit par exemple certains scientifiques à proposer de planter à proximité des villes, sur le côté des vents dominants, de grandes bandes boisées qui pourraient impacter le microclimat urbain en limitant la hausse des températures estivales, voire en créant de l’ombrage sur les villes, ou en donnant lieu à des précipitations plus en aval. Les outils de calcul dont on dispose maintenant rendent possible la simulation de tels effets. Les études à mener peuvent ainsi déboucher sur des perspectives d'aménagement de l’espace : comment et où reboiser, par exemple ? Ce sont des perspectives tout à fait intéressantes, qui demanderont des collaborations interdisciplinaires entre atmosphériciens, spécialistes de la physiologie des arbres, forestiers, aménageurs, paysagistes, collectivités locales… Tout est à organiser !

Propos recueillis le 3 novembre 2025.

  1. Entre 800 et 900 mm par an à Bordeaux, soit environ 1 jour sur 3 avec pluie.
  2. Plus de 2.000 heures par an à Bordeaux, 2.200 à Arcachon.
  3. www.acclimaterra.fr, comité scientifique régional sur le changement climatique.
  4. www.acclimaterra.fr/wp-content/uploads/2015/10/LES-IMPACTS-DU-CHANGEMENT-CLIMATIQUE-EN-AQUITAINE-110Mo.pdf
  5. www.acclimaterra.fr/wp-content/uploads/2018/05/Rapport-AcclimaTerra.pdf
  6. Envahissement graduel du ciel par les nuages.
  7. Teuling A.J. et al., 2017. Observational evidence for cloud cover enhancement over western European forests. Nature Communications, 8:1-7. https://doi.org/10.1038/ncomms14065. La forêt des Landes constitue un échantillon intéressant parce qu’il n’y a pas de relief pour perturber les signaux enregistrés.
  8. Noual G., Brunet Y., Le Moigne P., Lac Ch., 2023. Simulating the effects of regional forest cover changes on mid-latitude boundary-layer clouds. J Geophys Res. Atmos., 128:e2023JD038477 (http://dx.doi.org/10.1029/2023JD038477).
  9. Albedo is the reflectivity of a surface, i.e., the ratio of reflected light energy flux to incident light energy flux.
  10. Ogée J., Walbott M., Barbeta A., Corcket E., Brunet Y., 2024. Decametric-scale buffering of climate extremes in forest understory within a riparian microrefugia: the key role of microtopography. International Journal of Biometeorology, doi.org/10.1007/s00484-024-02702-9.
  11. Musy M. (coord.), 2014. Une ville verte. Les rôles du végétal en ville. Éditions Quae.

Fanny Léglise

Fanny Léglise est architecte, autrice, curatrice et éditrice. Titulaire d'un doctorat en architecture, elle enseigne dans des écoles d'art, d'architecture d'intérieur et d'architecture.

La tapisserie de l’architecte-artiste Rachel Rouzaud, représentant les feux de forêts en Gironde en 2022. / The tapestry by architect-artist Rachel Rouzaud, representing the forest fires in Gironde in 2022.
La tapisserie de l’architecte-artiste Rachel Rouzaud, représentant les feux de forêts en Gironde en 2022. / The tapestry by architect-artist Rachel Rouzaud, representing the forest fires in Gironde in 2022. / © Rodolphe Escher
Croquis du pluviomètre / rain gauge sketch.
Croquis du pluviomètre / rain gauge sketch. / © cdlt.
Le pluviomètre en pierre locale, installé dans la grande galerie par cdlt. / The rain gauge made of local stone, installed in the main gallery by cdlt.
Le pluviomètre en pierre locale, installé dans la grande galerie par cdlt. / The rain gauge made of local stone, installed in the main gallery by cdlt. / © Emmanuelle Maura - arc en rêve.
À travers la photographie, l’artiste Christophe Doucet transforme les marquages d’arbres en forêt (traces de peinture et bandes plastique) en signes, qui évoquent tout à la fois sacralité et violence. / Through photography, artist Christophe Doucet transforms markings on trees in the forest (traces of paint and plastic strips) into signs that evoke both sacredness and violence.
À travers la photographie, l’artiste Christophe Doucet transforme les marquages d’arbres en forêt (traces de peinture et bandes plastique) en signes, qui évoquent tout à la fois sacralité et violence. / Through photography, artist Christophe Doucet transforms markings on trees in the forest (traces of paint and plastic strips) into signs that evoke both sacredness and violence. / © Emmanuelle Maura - arc en rêve
Images tirées de la publication intitulée Une lecture des nuages, éditée par cdlt pour l’exposition Nouvelles saisons. / Pictures taken from the publication entitled Une lecture des nuages, published by cdlt for the exhibition Nouvelles saisons.
Images tirées de la publication intitulée Une lecture des nuages, éditée par cdlt pour l’exposition Nouvelles saisons. / Pictures taken from the publication entitled Une lecture des nuages, published by cdlt for the exhibition Nouvelles saisons. / © cdlt
Images issues de l’exposition Les pièces de la forêt (2024-2025), représentant l’installation dans la galerie blanche, le triangle de la forêt des Landes de Gascogne et un repérage dans la vallée du Ciron. / Pictures from the exhibition Forest Parts (2024-2025), showing the installation in the white gallery, the triangle of the Landes de Gascogne forest, and a location scout in the Ciron valley.
Images issues de l’exposition Les pièces de la forêt (2024-2025), représentant l’installation dans la galerie blanche, le triangle de la forêt des Landes de Gascogne et un repérage dans la vallée du Ciron. / Pictures from the exhibition Forest Parts (2024-2025), showing the installation in the white gallery, the triangle of the Landes de Gascogne forest, and a location scout in the Ciron valley. / © Rodolphe Escher
L’artiste Pierre-Lin Renié a exposé un ciel d’été à Bordeaux (Ciel Bleu) et Relevés, composé de trente images prises en posant un scanner sur le sol de la forêt de Labouheyre dans les Landes. / The artist Pierre-Lin Renié exhibited a summer sky in Bordeaux (Ciel Bleu) and Relevés, composed of thirty images taken by placing a scanner on the ground in the Labouheyre forest in the Landes region.
L’artiste Pierre-Lin Renié a exposé un ciel d’été à Bordeaux (Ciel Bleu) et Relevés, composé de trente images prises en posant un scanner sur le sol de la forêt de Labouheyre dans les Landes. / The artist Pierre-Lin Renié exhibited a summer sky in Bordeaux (Ciel Bleu) and Relevés, composed of thirty images taken by placing a scanner on the ground in the Labouheyre forest in the Landes region. / © Emmanuelle Maura - arc en rêve